Une partie des fans de Salsa saison 2007-2008
Culture Salsa
Les origines - Les Différents styles - Les Artistes
LES ORIGINES
Salsa: "La sauce", interjection utilisée pour encourager les orchestres,
mais surtout,musique populaire d'origine cubaine née dans les quartiers
hispaniques de New-York
à la
fin des années 60. Au sens restreint c'est la musique inventée par la Fania fin des
années 60, années 70 à New York. Au sens large c'est un ensemble de musiques
d'origine
afro-carribéennes.
Salsa : une manière différente de
nommer la musique cubaine. C'est le mambo,
le cha cha
cha, le son... tous les rythmes cubains réunis par un seul nom". (Celia Cruz).
Mais la salsa proprement dite naît à New York à la fin des années '60, inventée
par les
musiciens des barrios, les quartiers pauvres latinos.
Elle s'enrichit rapidement d'une dimension sociale, sous l'impulsion de Willie
Colon quidévoile l'envers du rêve américain en mettant en paroles la dure
réalité du ghetto,
où règne misère, violence et drogue dure. Son ami Rubén blades impose alors
unesalsa consciente, revendicative et politique.
Des figures de dimension internationale comme Celia Cruz contribuent à asseoir
durablement le style.
C'est grâce à son impact mondial, qui déborde le cadre du public latin, que
le mot salsa
s'impose comme un terme générique : on appellera salsa l'ensemble des
musiques latines,
du boogaloo au mambo en passant par le vieux son, ou même la récente
atin house.
Les Cubains,
après avoir longtemps boudé le terme -estimant que les USA
ecyclaient
et usurpaient leur musique - finiront par s'y faire, et le mot salsa (la sauce)
semble
aujourd'hui définitivement fixé.
Il faut dire qu'il est idéal, puisqu'il évoque à la fois un mélange, un savoir-faire,
une chaleur,
une excitation des sens, et ce qui fait que les choses ont du goût... et du piment.
El palacio de la Salsa à Cuba Film ''Buena Vista Social
Club''
CheGuevara la figure emblématique de l'Amérique Latine
Film ''Salsa ''
Figure ''Le Titanic'' Fania
Source: Les informations historiques suivantes viennent des enregistrements du
Conjunto Folkórico
Nacional De Cuba.
Elles peuvent être vérifiées par n'importe qui consulte les sections d'histoire et
de musique de la bibliothèque de cette université. (sources diverses trouvées
sur plusieurs sites internet et sur plusieurs livres consacrés à
la musique sud-américaine)
A propos du style musical de la salsa et du Mambo .
Le pas de la salsa (Mambo 8 temps)
Le modèle musical de la Salsa a été créé au moins 6 ans avant le Mambo.
La première référence cubaine au Style/mot musical de « Salsa » a été faite par
Igancio Piñeiro en 1933 dans la chanson Echale Salsita.+. Igancio Piñeiro
employait le terme (Salsa) pour indiquer le plaisir produit en entendant un
certain nombre d'instruments joués et combinés harmonieuse
ment. La bande d'Igancio Piñeiro a beaucoup joué le guajira, la rumba,
e tango-Congo, les sons et les montunos. La Salsa a ainsi été créée à partir des
modèles musicaux du "son". Plusieurs airs de salsa d’aujourd'hui y sont
originaires du "son".
Le Mambo a été créé la première fois par l'Israel Lopez " Cachao " et son frère
Orestes Lopez en 1937. Le premier air de Mambo a été joué sur la radio en 1938.
Ainsi, le Mambo a été créé à partir du danzón cubain. Orestes registre un copyright
sur le Mambo en 1938. Les frères de Lopez faisaient partie d’une bande nommée
« La Maravilla del Siglo De Fernando Collazo », une bande de danzón à ce
moment-là. Le Mambo n'était pas un modèle populaire pour les danseurs jusqu'à
ce qu’il subisse les influences américaines de jazz. « La Maravilla » a également
flirté avec le rythme du « jitterbug » autour des années 40. Notons que ce n'est
qu'après 1939 où que des lignes mélodiques répétitives ont été ajoutées, ce qui
a permis aux danseurs de chorégraphier. «La Maravilla » a été une bande
particulièrement active, qui a joué 365 jours par an pendant plusieurs années,
parfois 2 ou 3 à raison de 2 ou 3 engagements par jour.
A propos des styles de danse.
La Salsa cubaine actuelle ne ressemble à rien de ce qui est fait en matière
de
Salsa aux Etats-Unis aujourd'hui. La Salsa des Etats-Unis est issue du modèle de
la salsa de Porto Rico, elle-même créée à partir du Mambo, qui est lui issu du
danzón cubain. En revanche, le modèle de la Salsa Cubaine a été créé
à partir du "son".
Le "son" est une musique traditionnelle existant des les années 1550, mais
l' apogée du "son" date du début du siècle
Un exemple : dans des cours de danse à Cuba, on distinguerait : Son - Salsa -
Mambo. Chacune des trois danse a un style différent et des pas de base différents.
La suite de cet article concerne la danse appelée « Mambo ».
Le style Mambo a été créé à partir d’une danse dénommée danzón..
Les Portoricains semblent également y inclure des éléments du yambú,
un style de rumba. Le modèle de danza a dû incorporer des éléments du "son"
dans les années 20 pour survivre. Le Mambo a été une innovation importante,
car s’est aproprié a pris le danzón de la bourgeoisie et l'a introduit les halls de
danse populaires. L’invention de la danse du " Mambo " est attribuée à Perez
Prado qui l'a présentée au night-club " Tropicana " à La Havane en 1943.
Elle est apparue la première fois aux Etats-Unis sur la scène de la "Plaza"
à New York - un des endroits préférés des danseurs enthousiastes de Harlem.
Le Mambo a gagné ses lettres de noblesse en 1947 au "Palladium".
Une version modifiée du " Mambo " (la danse initiale a dû être due atténuée à
cause de ses trop nombreuses acrobaties) a été ensuite présentée au public, aux
studios de danse, hôtels chic, et aux night-clubs à New York et à Miami.
Le succès était au rendez-vous. Les danseurs de Mambo sont bientôt devenus
notoires, et ont été affectueusement appelé " Mambonicks ". Le Mambo se limbe
d'une popularité grandissante, d’une part gràce à un certain nombre de films
omportant cette danse, et d’autre part grace à un homme nommé Eddie Torres.
Eddie est un danseur professionnel de New York, et un fanatique du Mambo.
l a lancé une croisade pour s'assurer du règne du "Mambo" dans les
anses sportives. Torres est devenu le principal représentant du style, établissant
une solide réputation de danseur, d’instructeur et de chorégraphe. Il est devenu
notoire en tant que " Roi de Mambo de la danse latine ". Torres est déterminé à
réintroduire auprès des danseurs ce qu'il nomme le style authentique du mambo
dansant, qui dans les années 90 est devenu de plus en plus connu sous le
nom de Salsa.
La salsa de New York, représentée par des artistes comme Tito Nieves,
Tony Vega, les frères de Ruiz, Cheo, possède un style tendant vers le Mambo ,
tandis que les vedettes Marc Anthony et La India vont davantage
vers le style de Miami.
Tito Puente dit qu'en fait, " La Salsa est quelque chose que vous mangez "
et que ce que les musiciens jouent est en fait le Mambo.
Même le style des enregistrements de Tito Puente des années 80 est différent
du style qu'il a joué à la fin de sa vie. Ainsi où est le Mambo? En fait, Mambo
et Salsa se mélangent : les meilleurs morceaux du Mambo sont arrangés en
version "Salsa" (comme le fait "Sergio George" par exemple). Ceci est possible
car Salsa et Mambo sont des musiques toutes deux basées sur la clave. Ainsi,
Tito Puente par exemple joue le New York/Puerto Rican style Mambo
(si je peut me permettre de le nommer ainsi !). Cela compte pour 50 % des ventes
de disque de "salsa" Top 40 . L'autre moitié des ventes se répartit sur la Salsa
Tropicale qui est basée sur la musique cubaine, mais aussi colombienne,
Venezuelienne et dominicaine.
Le son de la Salsa Tropicale provient des musiques traditionnelles
(Charanga, Son Montuno, Guanguaco) et aussi du Mambo. La Salsa n’a pas été
composée à partir d’un seul rythme, mais de plusieurs….
Le Son: Le pilier fondamental de la musique cubaine apparu à la fin
du XIXème siècle de la rencontre des musiques africaines et de la culture
espagnole, mais popularisé dans les années 20.
Ainsi, Tout au long du XIXème siècle, se mélangent dans les campagnes de
l' Orientede Cuba éléments musicaux hispaniques et africains, enrichis d'une
dose de musique française apportés par les vents venus de la proche Haïti.
C'est vers la fin du siècle que l'émulsion se stabilise, et se risque timidement
dans les rues de Santiago et de La Havane grâce à ses trovadores : le son est né,
et aujourd'hui encore, il est toujours aussi vivant.
Certains disent que le son est à Cuba ce que le blues est aux USA :
une forme simple et à la base de tout, ses deux pieds tellement plantés dans
ses cultures d'origine qu'il en devient sans âge et accède à l'universalité.
Aux mélodies espagnoles sont en effet agglutinés des rythmes africains, où la
clave est souveraine. L'anticipation caractéristique des temps qui lui insémine
swing et élégance, l'alternance des couplets et du refrain en forme de
question-réponse entre chanteur principal et choeur, des textes simples et brefs
mettant en scène la vie de tous les jours : le son est poli par les âges et les
cultures populaires, indémodable et éternel.
Depuis un siècle qu'il voyage, le son a fait le tour du monde, porté par des
ambassadeurs comme l'inoubliable Sindo Garay, Nico Saquito, Ignacio Pineiro,
le Sexteto Habanero, Trio Matamoros - qui, en le rapprochant du bolero
génèrent le bolero-son - ... ou aujourd'hui la Vieja Trova, la Familia
Valera Miranda, Compay Segundo. Il a souvent gagné en professionnalisme,
sous l'influence de ces musiciens virtuoses et de talent.
Mais le son reste définitivement marqué par son enfance paysanne :
sa sobriété naturelle privilégie aujourd'hui encore les instruments simples et
portables, guitares parfois bricolées, percussions légères et faciles à fabriquer.
De ses amours campagnardes avec la guajira est né le son montuno, plus lent
Que le son.
Car même s'il traîne sur les scènes les plus prestigieuses, même s'il est l'essence
de musiques qui alignent disque d'or sur disque d'or - comme sa fille rebelle,
la salsa - et dont les interprètes sont des stars, il lui en faudrait davantage pour
lui tourner la tête ; il préfère définitivement son Oriente natal, à l'heure où
le soleil descend derrière les collines, quand la journée de travail s'achève et
que l'on pose la machette pour prendre la guitare, et chanter avec quelques
amis les peines et les joies des hommes.
Songo: Rythme inventé dans les années 70 par Changuito, le
percussionniste
des Van Van. le Songo n'est pas de la salsa au sens strict, et au sens large c'est
l'un des styles que l'on peut inclure dans l'ensemble des musiques Salsa.
Sonero: Chanteur de son et par extension, de
salsa.Tout chanteur de salsa
n'est pas nécessairement un sonero.Un sonero c'est un chanteur de salsa qui
a un plus : l'improvisation .
Oscar D'léon est un grand sonero car il est très fort pour cela . Los Van Van
Celia Cruz Yuri Buenaventura
Style musical se réclamant aujourd'hui de la Salsa apparu à Cuba à la fin des
années 80. Groupes et artistes représentatifs : Los Van Van, La Charanga
Habanera, Manolín "El médico de la Salsa", NG la Banda, Irakere, Manolito y su
Trabuco, Klimax, Dan Den, etc..... Style dominant à Paris, où il est très en vogue
que l'on pratique à 75%. La distinction Salsa / Timba se fait également dans la
danse : le style cubain est très tonique, sans pointés à priori , avec de nombreuses
passes qui rappellent la danse de la rue, la joie et le naturel de vibrer avec des
jeux de bassin pour le moins suggestifs. La "Rueda" ou la "Roue de Casino" fait
partie intégrante de la salsa cubaine : A Cuba comme à Miami, on pratique
"La Rueda" à plusieurs couples regroupés en cercle afin de partager le plaisir
de danser en groupe....
Salsa Internationale : Style de Salsa le plus proche de la Salsa originelle, telle
qu'elle est apparue dans les quartiers hispaniques de New York à la fin des
années 60. Elle est jouée principalement par des artistes majeurs de la
"vielle école", comme Celia Cruz, Oscar D'León, José Alberto "El Canario",
Orquesta de la Luz (japon) et Africando et bien entendu l'incontournable
orquestre fondateur de la Salsa, La Fania All Stars.
Drapeau Cubain
Cuba
Nom figure (Espagnol cubain) Traduction
Cortico interior Petit tour intérieur
Dile que no Dis lui que non
Dile que si Dis lui que oui
Enchuf' la Branche la
la Enchuf' la doble Branche la deux fois
Setenta Soixante dix
Setenta complicada Soixante dix compliqué
Setenta a bajo Soixante dix vers le bas
Copelia Glacier
Sombrero Chapeau
Finta Feinte
Yogurt Yaourt
Cortico con alarde Petit tour avec du style
Exhibela Montre la
Dile que no con alarde Dis lui que non avec du style
Cuarenta y cinco Quarante cinq
Setenta y siete Soixante dix sept
Setenta y ocho Soixante dix huit
Ochenta Quatre vingt
Copelia complicada Glacier compliqué
Casate Maries-toi
Vacilala Regarde la (mate-la)
Vacilala doble Regarde la (mate-la) 2 fois
Vacilala con engano Regarde la (mate-la) et trompe-la
Paseala Promène la
Sombrero Doble Chapeau Double
Abanico Eventail
Cero Zero
....
Ce modèle chaud de la danse est né à Cuba au début des années
50. Le nom vient d'un endroit - Casino Deportivo - fréquentée par
de grands danseurs. Ils ont chorégraphié des étapes et des tours,
ont formé des combinaisons chaudes et les ont baptisées.
Actuellement le répertoire de Miami Casino inclut quelques uns
des plus beaux
mouvements du disco dansés sur la synchronisation de la salsa.
Vous pouvez danser Casino en couple ou dans une Rueda.
Dans une Rueda on forme un cercle dans lequel une personne
appelle ou signale les différents mouvements. Selon l'appel les
couples dansent des combinaisons et des tours complexes ou
commutent des partenaires. Dansé sur la synchronisation de la
Salsa (faisant un pas sur l'un des battements 1 ou 3 en général )
le résultat est une danse endiablée, admirablement synchronisée,
passionnante et rapide. Non seulement vous obtenez d'agir l'un
sur l'autre avec d'autres danseurs que c'est également un plaisir
au delà des mots! Les meilleurs danseurs de Salsa à Miami
connaissent ces mouvements.
* Les femmes noteront qu'il n'est pas assez de bien danser la
salsa et qu' elles doivent également apprendre les étapes,
tours et les combinaisons pour comprendre le degré de tonalité
des bras autrement il est difficile de les mener. Les danseurs
partout des États-Unis et d'Europe viennent à Miami pour
apprendre et certains ont appris quelques mouvements de danse
en visitant Cuba.
Groupe de danseurs de Rueda en cercle
La Rueda de Casino est une façon de danser le Casino ou la
Salsa à Cuba.
C'est une formation en cercle de plusieurs couples qui, guidés par
un "Leader", produisent des figures (vueltas) avec des
changements de
partenaires. On peut dire que c'est une chorégraphie puisque tous les participants doivent connaître les figures ainsi que les annonces faites par le "Leader" appelé aussi "le chanteur".
L'origine de la Rueda proviendrait des contredanses françaises qui au XVIIIème siècle étaient à la mode et plaisaient beaucoup à Cuba lors des bals de Société.
Se transmettant de génération en génération, cette façon de danser en groupe, est utilisée par les danseurs de Salsa en l'adaptant aux figures et aux pas du Casino donnant ainsi naissance à la Rueda
De Casino.
En conséquence, il y a une certaine réclamation à son authenticité. Bien que les Cubains soient les premiers à exploiter avec succès cette façon circulaire de danser, ils n' en sont pas certainement
à l' origine.
Ironiquement, une des plus vieilles versions de cette danse remonte à l'Espagne. Les premiers enregistrements d'une danse appelée "Contre Basse" (La Danse Basse) sont apparus dans un poème appelé "La
Danza de la Muerte" écrit au XIV siècle. le Minuet, peut-être l'une des danses historiques les plus familières dans la cour des rois de France et d' Europe, est une descendante de la danse "Contre
Basse".
Alors, il y avait à l' époque :
- la danse appelée "Allemande" (aka Alman ou Almain) provenu de l'Allemagne au 16ème siècle. L' Allemande pourrait être
dansée par des couples ou un groupe qui consistait en des configurations de tours charmants aussi bien que des étapes (passes) qui menaient à un changement des partenaires.
- Il y avait également une autre danse appelée "Quadrille de Contre Danse" qui a surgi au milieu du XVII siècle. Cette danse particulière est certainement le précurseur de la danse "Country"
actuelle. Elle a été initialement dansée avec deux couples et plus tard on la dansera à quatre couples.
- Il y avait aussi "la Roue de la Virginie" dansée par groupe de six ou huit couples et était très populaire entre 1830-1890. La formation dans cette danse était linéaire et pas en rond, comme dans
le rueda, mais les caractéristiques de base de la danse étaient identiques (Sachant que la Rueda peut être en ligne aussi!).
Revenant en France, sous le règne de Louis XIV, les premiers ballets apparaissent sous le nom "ballets de corte" qui deviennent officiels. Dans l' ordre d' être un gentilhomme, il fallait connaître
quelques chorégraphies à danser dans les grandes célébrations de la noblesse exemple : le Minuet et la "Contre-danse".
Au XVIII siècle, la présence de la flotte française dans la baie de la havane, l' arrivée des émigrants de Louisianne, New Orléans et essentiellement les Français de HAITI avec la révolution de 1791
font surgir la contredanse et ses dérivés à Cuba qui s' en inspira fortement.
La cour de Louis XIV, l' aristocratie créole, espagnole et la population exécutaient la "Contredanse" avec des chorégraphies prédéfinies et dirigés par un Bastonero.
Cependant, il y a des informations contradictoires sur l' apparition du premier "Casino" : certains disent que la première Rueda Casino apparût dans le "Spanish Casino", "Gramar school of havana",
"The practice Lumumba" et d' autres affirment que c' était au "Sport Casino" ! Ce qui est sûr est que la Rueda se diffusa dans toute la capitale de la Havane
Il y a beaucoup plus de danses à travers l' histoire qui ont possédé des caractéristiques semblables à la Casino
Rueda. Grâce à la créativité des maîtres de danse certaines de ces danses ont continué pour être les prédécesseurs des danses de nos jours.
Ces maîtres de danse ont présenté différents éléments et figures modifiées pour maintenir ces danses vivantes et pour empêcher les danseurs de s' ennuyer et les pousser à les pratiquer à travers les
siècles. D'autres danses, malheureusement, n'ont pas eu la chance d'évoluer pendant que des codes ou des règles de conduite sociale étaient imposés et la conséquence fût des changements cruciaux et
l'exil de ce qui a été considéré comme exubérant, contraire à la morale ou juste trop différent.
A la fin des années 60, quand le Son redevient à la mode avec le nom de la Salsa, les Rueda De Casino deviennent aussi populaires.
En 1970, nous aurions pu danser la Rueda dans la plus célèbre boîte de la Havane "La Rueda Del Oso" au Patricio Lumumba sur la super musique de Los Van Van de Juan Formell. On dansait aussi la
Rueda à "La Tropical", au "Jardines de Tropicana", au "Casino deportivo" et au "Liceo de la Havana".
Pour pouvoir danser la Rueda, il faut au moins deux couples et on peut aller jusqu'à vingt ou trente couples. Il faut que les
danseurs connaissent les figures annoncées par le Leader. Pour que la Rueda soit réussie, il n'est pas important de faire des figures trop longues ou en trop grand nombre. Il tient au Leader
d'annoncer les figures avec habilité faisant preuve de créativité et en les agençant de façon amusante. Les annonces peuvent être accompagnées de petites phrases ou histoires :
"Castigala" car elle s'est mal comportée à la maison ou bien "Dame otra" car celle-ci ne me plaît plus etc…
Il faut que la Rueda soit joyeuse, dynamique et "piquante".
La Rueda est plus belle et amusante lorsqu'elle est dansée par beaucoup de couples étant donné que le Leader essayera de "chanter" ou d'annoncer des figures un peu
confuses pour que les couples se trompent. C'est dans ce genre de situation que l'on voit l'adresse des participants à suivre le Leader le plus fidèlement possible. On peut également pratiquer le
"qui perd sort" (le couple qui se trompe sort de la Rueda). Cela responsabilisera davantage les couples et donnera un petit air de compétition.
Pour rentrer dans une Rueda, il faut demander l'autorisation au Leader qui donnera ou non son accord. Si le couple qui vient de rentrer provient d'une autre Rueda, et que le Leader veut les "sortir"
avec diplomatie, il annoncera ou chantera une figure que seuls les membres de cette Rueda connaissent pour que le couple soit éliminé…
La Rueda est un phénomène social ou de groupe, une sorte de bal de quartier ou zone résidentielle. Chaque quartier à son leader favori, ses propres figures, ses intonations, ainsi que des fantaisies,
qui les différencient des Ruedas des autres quartiers.
Il est de coutume à Cuba, pendant les jours de fêtes ou du carnaval, de faire deux Ruedas dansées en ligne ayant pour but de déterminer celle qui aura été la plus fluide avec le moins d'erreurs et la
plus dynamique.
A Cuba, l'objectif d'un danseur de Casino est d'intégrer une Rueda, mais pour cela il devra maîtriser parfaitement toutes les particularités et figures du Casino.
José Alberto
Marc Anthony Puerto Rican Power
Victor Manuelle La India
Puerto Rico
Salsa mambo : La salsa la plus codifiée pour être apprise par les danseurs des écoles de danse. Caractérisée souvent par sa douceur musicale, elle est aussi appelée la "Salsa Romantica". Basée principalement aux Etats-Unis, elle regroupe des artistes pour la plupart portoricains, tels que El Gran Combo, Luis perico ortiz (vieille école), Tony Vega, Frankie Ruiz, Tito Nieves, Tito Rojas, Marc Anthony, India, Victor Manuelle, etc... En danse, la Salsa Mambo regroupe le style portoricain de New York qui se danse sur le temps 2 de la clave, le style LA de Los Angeles qui est très tonique et spectactulaire et le Mambo sportif pour la compétition sportive réservé aux professionnels. La Salsa Mambo se démarque par sa technicité et son aspect théâtral .
Sonora Carruseles Los Nemus Joe Arroyo
Salsa issue de l' Amérique du Sud dont les plus connus sont Sonora Caruseles, El Grupo Niche, Guayacán, Joe Arroyo, Los Niches etc... Dans la danse, le style colombien se caractérise par un pas très véloce (3 temps + pointé Style venu de Cali ) avec un ensemble de jeux de jambes composés de toutes pièces.....
Aventura Frank Reyes
Zacarias Ferrreira Repubica Dominicana
Les premières bachatas enregistrées datent de 1961 : José Manuel Calderón : "Borracho de amor" et "Que será de mi (Condena)", Leonardo Paniagua :
canción de guardia cobrao.
Le succès international arrive en 1991, lorsque Juan Luis Guerrasort la chanson "Burbujas De
Amor", qui se classe en tête de l'Euro Hot 30 (la France a ignoré ce morceau, dommage !). Son album est n°1 dans le monde dans la catégorie "Musiques du monde" (en France aussi), et acclamé par la
critique comme le public.
Puis en 1999, l'Espagne se mettra à danser la bachata, avec les succès de Frank Reyes (Ajena) et Luis Miguel del Amargue ( Te echo de menos) et se faufille une place sur les pistes de danse entre la
salsa et le merengue...
C' est une musique jouée avec trois intruments (guitare, bongo, maraca), de la République Dominicaine, bénéficie au milieu des années 1990, de la vogue des deux cotés de l'atlantique de la musique latino. Mais elle reste à découvrir
véritablement en Europe (sauf en Espagne). Très à la mode dans les campagnes Dominicaines, elle se danse en couple. ...
La danse Bachata est plus rapide que la cumbia : c' est la même philosophie que danser un slow : on reste collé l' un contre l' autre et il n' y a pas de tours du
tout. Le pas de base est en trois temps dans une direction suivi d' un coup de hanche et répéter dans l' autre direction symétriquement : vous pouvez entendre chaque temps en bachata et certains
danseurs donneront un coup de hanche sur chaque temps
....
Le groupe Aventura avec son énorme succès en France et en Europe ''Obsesion (eso no es amor)'' a contribué à démocratiser cette musique et cette danse.
Elvis Crespo Alex Bueno Papi Sanchez
Danse nationale de la république dominicaine.
Le merengue est un genre musical et une danse née enRépublique Dominicaine (région de Cibao) vers 1850 et aujourd'hui interprétée également par des artistes portoricains .
Ses origines sont incertaines : une des hypothèse serait qu'il viendrait d'une danse appelée la upahabanera qui comportait un pas de danse appelé « merengue » ; il pourrait aussi être dérivé d'un style musical haïtien , le méringue.
Le merengue folklorique (merengue típico), utilise un accordéon , unegüira, une tambora et un petit tambour à double tête, parfois unemarimba, ainsi que le bandurria qui fut supplanté par l'accordéon.
Le merengue est resté une danse de la campagne, critiqué par la bourgeoisie qui préférait latumba jusqu'à ce que le dictateur Rafael Trujillo ne le déclare « danse nationale officielle ».
Dans les années 1970 , le merengue s'est modernisé et, sous l'influence de la salsa , les groupes ont incorporé le piano , des cuivres (saxophone et trombone), puis le synthétiseur et la basse électrique.
En France , Patrick Sébastien a permis la découverte du merengue par sa reprise du titre El Venao qu'il a adapté en français sous le nom La Fiesta.
Juan Luis Guerra a fait connaître internationalement le merengue en 1990 avec Ojalá que llueva Café.
Suavemente du portoricain Elvis Crespo est un des plus grands succès.
En 2004 , Papi Sánchez, en mélangeant le merengue avec le rap (merenrap), a connu un succès international avec son titre Enamorame.
Sergent Garcia
Conjunto Massalia
La Cumbia est née à l’origine en Colombie. Musique de danse et de fête où prédominent les percussions et l’accordéon, campagnarde mais ayant rapidement conquis les villes, elle est comme le Son à Cuba, le Blues aux USA ou la Samba au Brésil : le fruit d’une sensuelle rencontre entre l’Afrique et l’Europe. Plus facile à danser, plus universelle que - par exemple- la salsa ou le tango, la Cumbia, avec ses mélodies simples mais accrocheuses, a largement dépassé ses frontières d’origine pour devenir l’idiome musical commun à toute l’Amérique Latine de l’Argentine au Mexique en passant par le Pérou et le Venezuela. Depuis une dizaine d’années une jeune génération de musiciens se l’est réappropriée, affirmant ainsi son identité latine tout en faisant subir à la Cumbia une cure de jouvence en la croisant avec l’électronique, le hip hop ou le rock.
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Fan de Salsa